MuseAav - Nice - 2010
Peinture glycero sur styroglass, fil nylon, pinces crocodile - Dimensions variables
Cette troisième version de l"arbre invisible" était éclairée entièrement à la lumière artificielle. J’ai cherché à utiliser au maximum le coffrage rectangulaire et sombre situé sur le sol du musée, en opposition avec le puits de lumière au plafond et qui communique avec l’étage supérieur du musée.
J’ai empli de charbon de bois ce rectangle au sol afin de l’assombrir encore plus et accentuer le coté fantomatique, spectral de l’arbre. J’ai aussi réalisé la totalité de l’accrochage avec du fil invisible, pour que le spectateur puisse voir au mieux l’arbre du dessus. En effet, ce qui m'a intéressé, en dehors de ce jeu entre l'ombre et la lumière, entre le noir et le blanc, c'est le fait que pour la première fois l'on peut voir cette installation d'en haut, une nouvelle façon de pénétrer encore plus dans ce fantôme d'arbre, fantôme peut-être de l'arbre creux dans lequel j'allais me réfugier enfant...